A propos
Improvisations est un podcast/blog fait pour exprimer rapidement, sans préparation préalable et sans mise en forme postérieure, des idées qui me viennent.
J’enregistre sans texte écrit à l’avance, sans correction des fautes commises lors de l’enregistrement, avec du spontané et de l’improvisé, ou une préparation qui se limite aux quelques minutes qui précèdent l’enregistrement.
C’est ensuite seulement que j’écris le post qui figure sur le page.
Rédigé après coup, il s’écarte le plus souvent de l’enregistrement, poursuivant plus dans la voie tracée par celui-ci que la répétant.
Pour les textes et réflexions plus aboutis, on se rendra sur mon autre blog-podcast : Aldor (le blog).
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Aldor (le blog)
L’invention de la famille (de Sonia David)
Quelle est cette chose dont nous nous nourrissons et nous libérons tout à la fois pour devenir nous-mêmes, cet être singulier et pourtant si empli des autres, de ce long et large maillage dont nous ne sommes qu’un des maillons ; qu’est-ce qui, en nous et en ces liens, fait famille ?
Vive (de Joséphine Chaffin)
À Avignon, une scène qui ressemble à un tribunal, un tribunal qu’éclaireraient des lumières de ring. Une petite fille de sept ans qu’émerveillent les alexandrins y apprend Le Loup et l’agneau. Agneau, elle l’est, agneau dont le loup-père abuse (curieux euphémisme), abuse pendant des années, toutes les années d’école, avant qu’elle ne le morde.
Manières d’être vivant (de Baptiste Morizot)
Il n’y a de véritable et complète existence, il n’y a de véritable et complet nous-mêmes que dans cette relation, cet entrelacement noué avec les autres êtres : nous sommes, nous ne sommes et les autres ne sont que cela : cette part d’un tout qui vibre et saigne à tout retranchement.
Alice Milliat
Alice Milliat est celle qui, tenant tête à Pierre de Coubertin qui n’avait ouvert les Jeux olympiques aux femmes que dans cinq sports : tennis, voile, croquet, équitation, patinage artistique, combattit pour que toutes les épreuves aient leur volet féminin ; créa, devant le refus du CIO, les Jeux mondiaux féminins, qui prenaient place eux aussi tous les quatre ans, et obtint enfin que les femmes puissent concourir en athlétisme aux Jeux olympiques de 1928.
Sur la route (de Jack Kerouac)
“Bon, on va tous sortir mater le fleuve et les gens et puis sentir l’odeur du monde”, déclare, dans Sur la route, Neal Cassady à la petite bande qui traverse avec lui l’Amérique tandis que la voiture et ses passagers viennent d’embarquer sur un ferry qui, de la Nouvelle Orléans, va les transporter en face, à Algiers, sur l’autre rive du Mississippi.
Lignes
Lignes rejoint Improvisations
Je vais abandonner le site Lignes. Les prochains articles seront versés sur le site Improvisations. Les…
Toutes ces vies vidées des plaisirs de la vie
Ce doit être bizarre de vivre et de n’avoir jamais vécu que dans cet entre soi, cet enclos vitré, loin des bruits, des cris, des lumières de la jungle ; de n’avoir jamais connu la fraîcheur de la pluie et la caresse du soleil, la senteur poivrée du pétrichor, la crainte et le bonheur mêlés d’être un parmi les autres êtres de la grande île natale.
Création perpétuelle
La beauté du monde, la vie, la grâce, le bonheur ne nous sont pas donnés une fois pour toutes ; il faut, à chaque instant, les entretenir, les soigner, les choyer, les entourer d’attention et d’amour pour qu’elles se perpétuent, se renouvellent, se revivifient, se recréent et s’épanouissent. Sans cet amour et cette attention continuelles, la flèche du temps, l’entropie et le chaos emportent tout, réduisent chaque chose en poussière, ramènent tout au néant.
Sauver la face
Sauver la face de l’adversaire, c’est, à l’instant de lui faire rendre gorge, retenir notre victoire, et non seulement ne pas le tuer (ce qui est simplement sauver sa vie) mais lui tendre une main qui lui permette de considérer que son combat n’aura pas été totalement vain. C’est chercher un point de conciliation au moment même où nous pourrions nous en passer et reconnaître, parce que nous n’en avons plus besoin, que notre adversaire n’avait pas totalement tort.
Produire, construire, fabriquer
À partir de quel moment cette capacité créatrice née du besoin de survivre et grandie de l’aspiration à l’amour et au beau se mue-t-elle en une sorte de logorrhée ou d’incontinence matérielle et productive, en un besoin incontrôlable de générer des choses ? À partir de quel moment notre plaisir de créer devient-il soif d’humaniser le monde entier, de détruire tout ce qui n’est pas nous ?
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