Grâce au logigramme, à ses jolies flèches, à ses cases mélangeant les choux et les carottes et à ses choix biaisés, le manager de 2025 peut avoir le sentiment de n’être pas vraiment responsable de ses actes puisqu’il ne fait qu’appliquer des processus scientifiquement élaborés, des processus qui conduisent à une punition rationnelle et logiquement fondée sur laquelle il n’a pas vraiment la main.
Catégorie : Farce
Ce qui doit guider l’action du manager, dans le châtiment comme dans le reste de son activité, c’est le souci de l’efficacité, de la proportionnalité, du devoir : ce n’est ni lui, ni son bras, ni sa main qui punit, c’est l’entreprise et la nécessité ; ce ne sont pas ses intérêts propres qu’il défend mais la pérennité, la réputation, les revenus et le cash-flow.
Voilà une question qui, pendant la longue parenthèse, la longue déliquescence ouverte par le Covid et le développement du télétravail, avait été un peu mise de côté. Mais cette triste page ayant maintenant été tournée, et le retour à des pratiques plus rigoureuses et, osons le mot, plus viriles, ayant été franchement amorcé, elle revient enfin (il en était temps !) au cœur des préoccupations managériale.
Hosanna, hosanna ! Vive le cadre de référence et puissent ses bienfaits se répandre sur nos vies et nos activités comme miel et ambroisie !
Je découvre, stupéfait, qu’il serait dans l’intention du Premier ministre de supprimer le 8 mai. Quelle étrange idée ! En a-t-il pesé tous les effets ? À ma connaissance, la dernière fois qu’une telle chose a été faite, c’était du temps du pape Grégoire.
Si j’étais Antonio Gramsci, Hannah Arendt, Marcel Camus, George Orwell, Simone de Beauvoir, Etienne de La Boétie, ou l’une quelconque de ces personnes dont les citations, tirées de leur contexte et assénées comme des vérités définitives et intemporelles, sont constamment mises en avant, je serais un peu fâché
Heureux les riches en esprit
(et en autre chose peut-être),
Qui sont prêts,
Pour sauver le climat,
À sacrifier la biodiversité.
Je ne puis m’empêcher,Quand je sors de l’eau,Béni soit le Docteur No !Je ne puis m’empêcher,Quand je sors de l’eau,De me prendre pour Ursula. Lissant…
Ah ! si seulement j’avais le bon stylo,
Les bonnes chaussures de marche,
La bonne scie sauteuse,
Le monde entendrait parler de moi
Et saurait la grandeur de mes talents !
