Je disais hier que j’avais fait deux rêves dans la nuit de vendredi à samedi. Voici le second. C’est un rêve étrange, à la fois par ce qu’il raconte et par sa structure, en deux parties , dont je ne vois pas le rapport qu’elles entretiennent l’une avec l’autre.
La première partie a trait à mon passé professionnel, au travail que j’ai longtemps mené auprès d’Edgard Pisani et aux relations que j’ai pu avoir avec des personnes de son entourage. Pourquoi cela me revient-il aujourd’hui ? je ne le sais pas. Mais il n’y a rien non plus là de très bizarre. Ce passé, en dépit de tout, n’est pas si lointain ; j’en parle parfois, et j’en ai justement, la semaine dernière, parlé à mes enfants.
La seconde partie me paraît sans lien avec la première. Mais…
C’est une ville méditerranéenne. Ce pourrait être Lipari – première idée qui me soit venue à l’esprit. Mais ça ressemble plus à Barcelone, à Marseille ou à Athènes, et la plus grande ressemblance, à cause de la couleur des murs et du bleu presque insolite du ciel, est Ségovie. Plus particulièrement cette partie de Ségovie qui, descendant de la cathédrale, chemine vers l’Alcazar, et dans laquelle je m’étais promené, avec ma fille, une fin d’après midi l’année dernière.
La rue tourne et j’assiste à un accident : une petite voiture rouge ne freine pas assez vite et son avant s’encastre sous une camionnette verte. Son conducteur paraît terriblement blessé. Tous les témoins de la scène se précipitent pour lui porter secours et moi-même me mets au milieu de la rue pour arrêter le trafic, faisant notamment en sorte qu’un grand car jaune qui roulait à toute vitesse stoppe.
Tout se termine finalement bien – à ceci près, qui n’est pas très grave que, repartant, le grand car jaune écrase le peu de petite voiture rouge qui n’était pas encore en miettes. Et cela me fait rire.
Ce qui me fascine, dans cette deuxième partie de rêve, est la petite voiture rouge. La petite voiture rouge qui est pour moi le symbole le plus pur et le plus parfait du jouet d’enfant, du jouet de petit garçon.
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