La science et la vérité se conquièrent de haute lutte même si souvent avec joie ; elles ne s’apprennent pas par cœur ni ne s’imposent au forceps de la loi.
Auteur/autrice : Aldor
Je me dis parfois, de plus en plus souvent, qu’une promesse faite mais non tenue vaut mieux que l’absence de promesse ; et que celle-ci est plus souvent révélatrice de pusillanimité que de noblesse de coeur.
Entre la sobriété imposée de la pensée collapsologique et celle qui ne pourrait prospérer que sous le contrôle de gourous ou de grands inquisiteurs, poliçant la pensée et les désirs, il faut inventer le chemin vers une frugalité non seulement heureuse mais joyeuse ; une frugalité énergique, positive, individuelle, libre et solaire.
Peut-être notre génie propre, notre capacité à représenter le monde, à le penser, à le rationaliser (et notre propension à l’instrumentaliser qui l’accompagne) découle-t-elle de cette angoisse, de cette panique première face aux choses, de ce renfermement initial de l’esprit sur lui-même pour éviter qu’il ne soit débordé. Et de là les dessins, les mots, les sciences et les arts.
La Cour d’appel va donc une nouvelle fois devoir trancher la question de savoir si la déclaration d’Eric Zemmour selon laquelle “Pétain a sauvé les juifs français” est, ou non, une contestation de crime contre l’humanité.
Il y a, dans le balancement de la marche, une invitation constante à sentir, à penser, et parfois à rêver. Mais cette invitation diffère selon la marche, selon qu’on soit sur une route, un chemin ou un sentier : il y a, dans le rythme différent des pas, dans la maîtrise plus ou moins grande qu’on a de ce rythme, dans la confiance qu’il est plus ou moins nécessaire d’accorder à son corps plutôt qu’à son esprit, une variété d’états d’âme. Sur les grandes voies, l’esprit est militaire ; sur les sentiers, il danse comme un papillon.
Car quoi de plus extraordinaire, de plus profondément bouleversant que la prise de conscience de ce que les êtres autour de nous ne sont pas seulement des machines vouées à leur propre reproduction mais des sensibilités qui, comme nous, jouissent et jouent de la beauté des choses.
Nous aimons le temps des ratatouilles. Mais nous aimons aussi qu’il prenne fin, que se referme un jour la parenthèse des vacances et que lui succède, dans le sanglot céleste des derniers jours d’août, le temps de la rentrée.
En tout état de cause, arrêtons d’utiliser ou de réfuter l’argument météorologique selon qu’il paraît servir ou desservir l’existence du réchauffement climatique. Car, pour le coup, cette façon d’agir dessert vraiment le combat contre le réchauffement climatique.