Qu’elle est calme, douce, agréable, la ville, quand les voitures n’y circulent pas !
Auteur/autrice : Aldor
Il y a un abîme entre ce qui était représenté à Avignon : des variations sur l’amour, la mort, le désir, l’espoir, la violence, les corps et la sensibilité, les corps, surtout, dans leur force, leur fragilité, leurs esquisses, leurs retenues, et la projection qui en était donnée sur la scène politique, où tout devient plus grossier, plus rigide, plus mécanique, plus vain.
Nous sommes cette créature, cette étonnante créature qui a poussé si loin sa capacité à concevoir, à créer, à donner vie, substance et épaisseur à des mondes imaginaires et à les superposer au monde physique qu’elle leur accorde plus d’importance, de poids, de réalité qu’à celui-ci
J’aime les petits matins d’été. Comme un voleur (un voyageur ?)On quitte la douceur des draps, Peut-être la chaleur des bras(Avec regret et soulagement Car…
Ô Peuple spirituel,Plein de ressource,Plein de surprises,Qui déjoue tous les pièges Qu’on lui avait tendus.
On doit lire les programmes politiques car quelque chose s’y exprime et s’y manifeste mais l’essentiel est ailleurs, dans la perception, la compréhension, l’intuition que nous avons de l’intention et des valeurs de ceux qui se présentent à nos suffrages.
Distinguer nos semblables les uns des autres et nous différencier nous mêmes des autres membres de notre espèce, ces deux talents qui se renforcent mutuellement, sont portés, chez les êtres humains, à un très haut degré.
L’Ange est cette créature qui, par son sourire (sa voix souriante, son visage souriant, son attitude souriante, le sourire exprimé en chacune de ses manifestations), cette créature qui, par son sourire, nous réconcilie avec le monde et nous-mêmes, apporte la paix et la douceur, chasse les ombres, les aigreurs, les colères et fait s’évanouir les méchants.
On peut parfaitement ne pas être totalement en accord, voire avoir des réserves vis-à-vis d’un parti, d’une liste, d’une alliance, et cependant voter pour elle sans réticence, parce qu’agir n’est pas faire, qu’une élection relève de l’action et que s’il fallait attendre, pour voter pour elle, qu’une liste soit strictement conforme à nos désirs, nous ne voterions jamais.
On parle beaucoup des gens, ces derniers jours, de la façon dont les gens pensent, votent, réagissent, de ce qu’ils aiment et qu’ils n’aiment pas, de ce qu’ils se disent, vont probablement faire, peut-être refuser, de leurs motivations, de leurs passions, de ce qui les anime, de leur comportement, attirances, réserves ou détestations vis-à-vis des partis et des programmes.