A la primatiale Saint-Jean-Baptiste de Lyon,
Une femme jeune et belle vêtue d’un long drapé
Ondule gracieusement sous la grâce des pampres,
Fléchissant les genoux dans son déhanchement.
Coincée sur son épaule et portée à main gauche,
Une viole, et dans l’autre, la droite, elle tient,
D’une main ferme, comme on le fait toujours d’une arme,
Un archet, découpé dans la pierre comme un sabre.
A tête renversée je l’ai vue, cette femme,
Et ce sabre, dans les ceps et la vigne brandi,
Cette femme qui danse, élégante et jolie,
Et cet archet, qui dans la pierre devient une arme.
Ah ! Si seulement un jour il pouvait arriver
Que revenus, enfants, dans le jardin d’Eden,
Nos canons et nos armes se muent en instruments
De musique et de joie, et nos sabres en archets !
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[…] Certaines scènes, très belles, ne visibles qu’à l’envers. Parmi elle, celle représentant une jeune femme jouant dela viole avec un archet qui ressemble à un sabre. […]