Il y a un abîme entre ce qui était représenté à Avignon : des variations sur l’amour, la mort, le désir, l’espoir, la violence, les corps et la sensibilité, les corps, surtout, dans leur force, leur fragilité, leurs esquisses, leurs retenues, et la projection qui en était donnée sur la scène politique, où tout devient plus grossier, plus rigide, plus mécanique, plus vain.
Les sombres temps
Il faut inverser Adorno : comment peut-on, après Auschwitz et Hiroshima, comment peut-on oser faire encore autre chose que de la poésie et du théâtre ?