Last updated on 22 octobre 2020
On a tous l’occasion de commettre des erreurs : sous le coup de l’émotion, de la tristesse, de la colère, de l’euphorie ou, tout simplement parce que, à ce moment là, on pensait à autre chose, on a mal interprété un propos ou un geste, ou bien on a, nous-même, mal agi ou mal parlé. On a commis cette erreur (et il aurait mieux valu, évidemment, ne pas la commettre) mais c’est ainsi : l’erreur est humaine et il n’y a pas grand-chose d’autre à en dire : ce qui est fait est fait.
Et puis, quelques minutes, heures, semaines ou années plus tard, le sujet revient sur le tapis, parce que quelqu’un nous en parle, et nous avons alors l’occasion de repenser à ce que nous avons fait et, pour la première fois sans doute véritablement, d’y réfléchir.
On peut alors reconnaître qu’on a erré, qu’on s’est trompé, qu’on a mal agi ou mal compris, le regretter et éventuellement présenter ses regrets, voire ses excuses. Ou on peut au contraire, bien qu’ayant quitté le monde de l’émotion qui nous avait fait trébucher, maintenir sa position, refuser de se dédire, demeurer dans la ligne première.
C’est à ce moment là qu’arrive le diable. Non pas au moment où l’erreur est commise, car une erreur, tout le monde peut en faire une ; mais à cet instant précis où, quelqu’un nous offrant la possibilité de reconnaître cette erreur, nous ne saisissons pas cette chance et à l’aveu, préférons le déni. C’est là, dans cette persévérance, qu’est l’endurcissement et la faute véritable contre l’esprit.
A moins, bien sûr, que de faute, nous n’en n’ayons véritablement pas commise, et que nous n’ayons rien à regretter.
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C’est très juste comme toujours Aldor. Merci pour tes réflexions pleines d’humanité.
Je vous découvre… J’ai lu plusieurs textes, plus lu qu’écouter d’ailleurs, et je n’ai pas écrit de commentaires à chaque fois, mais j’apprécie grandement et votre écriture, et vos réflexions, et ce que vos mots soulèvent, humain si humain, alors à très bientôt, Louise Salmone
Merci beaucoup.
Je te rassure, cher Aldor, c’est bien moi qui ai tenté de poser un commentaire, mais je ne devais pas avoir les yeux en face des trous…
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Ah ! Merci, Célestine.