Entre le confort et l’inconfort, choisir l’inconfort

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J’assistais l’autre jour à une réunion, très calme et très sérieuse quand, à l’autre bout de la salle, des cris se firent entendre. Apparemment, une femme avait un malaise.

Il apparut très vite qu’elle avait été prise en main par des personnes autour d’elle, que la situation était sous contrôle et qu’il n’y avait donc pas lieu de s’inquiéter.

Mais les cris auraient-ils duré, que fallait-il faire ? Que fallait-il faire, sachant que je n’avais pas et ne pouvais avoir une connaissance complète de la situation, et qu’il fallait donc prendre une décision sans en maîtriser les tenants et aboutissants ? Fallait-il que, comme les autres, je reste là, par mimétisme et discipline, me fiant à la capacité des autres à réagir pertinemment ou fallait-il que, bravant la passivité collective, je me lève, scandaleusement, interrompant la réunion, pour porter secours, éventuellement de façon déplacée et sans que cela soit utile ?

Je crois en définitive que quand la question se pose ainsi, et que le choix donné est soit de rester dans le confort de l’attitude similaire aux autres, soit de choisir le scandale et son inconfort, il faut, sans hésiter, choisir l’inconfort et le scandale car l’autre voie est une ruse de la lâcheté.

Aldor Écrit par :

Un commentaire

  1. […] choix, j’avais penché vers la solution consistant à dire que, en cas d’hésitation, un bon guide peut être l’inconfort procuré : si j’hésite entre deux attitudes, c’est  celle qui me procure de l’inconfort […]

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