J’aime les petits matins d’été. Comme un voleur (un voyageur ?)On quitte la douceur des draps, Peut-être la chaleur des bras(Avec regret et soulagement Car…
Catégorie : Choses de la vie
Ô Peuple spirituel,Plein de ressource,Plein de surprises,Qui déjoue tous les pièges Qu’on lui avait tendus.
Distinguer nos semblables les uns des autres et nous différencier nous mêmes des autres membres de notre espèce, ces deux talents qui se renforcent mutuellement, sont portés, chez les êtres humains, à un très haut degré.
Ce n’est pas l’assurance que nous voulons, meme si c’est elle qui parfois, souvent nous tente, c’est la confiance, la confiance qui est qui est l’absolu contraire de l’assurance, car placée en l’autre et nous pas en nous-mêmes.
J’aime la ville cosmopolite où chacun découvre l’autre, où chacun, dans l’autre, se découvre lui-même.
Il y a probablement, dans toute tentative pour gagner du temps, dans tout effort produit à cette seule fin, quelque chose d’intrinsèquement faux et peut-être même mensonger, car passant sous silence le deuxième terme de l’échange : il y a toujours, dans le gain de temps (dans ce qui ne vise que le gain de temps), quelque chose de perdu, un essentiel qui disparaît.
Ce qui nous rend si attachants et magnifiques (et parfois, malheureusement, méchants et maléfiques) ; ce qui fait de la compagnie de nos semblables un trésor passionnant et inépuisable, c’est cette polyvalence, cette versatilité, pour reprendre le mot anglais, qui me semble moins connoté de mécanique et de chimie que le terme français, plus aérien, plus juste
Il y en a quelques-uns, je le sais, je m’en souviens parfois,
Mais ils ne sont pas si nombreux, Les plaisirs plus grands que celui que procure,
Par une fraîche et ensoleillée matinée de printemps,
Une randonnée parmi les arbres et les herbes fleuries,
Sous un ciel lavé par la pluie.
Ce que je veux dire, c’est que, même s’ils n’ont pas que des qualités, j’aime bien celles et ceux qui veulent avoir l’air, parce qu’ils veulent cela de ne pas être totalement pétrifiés, totalement à l’aise, totalement collés à leur masque, à leur rôle.