Baisse tendancielle du taux de profit

 

C’est la première phrase de la première leçon de mon Assimil de grec moderne, dont je reprends l’étude, après l’avoir longtemps délaissé, pour me préparer aux quelques jours que nous allons bientôt passser en Grèce.

Les premières leçons des Assimil sont toujours extraordinaires : on fait si rapidement de si gigantesques progrès : un nouvel alphabet, de nouvelles prononciations, de nouveaux signes, plein de choses qui tout à coup sont découvertes et qui ouvrent un grand pan du monde !

Et puis on avance, et on découvre, à chaque fois, l’équivalent psychologique de la baisse tendancielle du taux de profit, théorisée par Marx : à chaque nouveau pas, le pas suivant devient plus difficile et le gain plus faible : plus on avance, plus on rame pour un rendement qui progressivement se réduit.

Et le moment vient où l’on se dit qu’il faut passer à autre chose, qu’il faut quitter les livres et la chambre pour affronter le réalité et la vie.

Et c’est tant mieux !

 


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14 Comments

  1. 4 juillet 2017
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    Je ne connais pas le grec moderne mais j’ai fait quelques études de grec ancien aussi je traduirais la phrase de votre Assimil par “Georges est sympathique, avec qui je discute” … mais ça ne doit pas être ça ?
    J’apprends depuis deux ans le japonais (avec maintes interruptions) et je suis tout à fait d’accord avec vous sur les progrès rapides du début qui finissent par faire du sur-place !

    • 4 juillet 2017
      Reply

      Je n’ai pas mon libre sous les yeux la ou je suis mais dans mon souvenir, c’est plutôt : “Georges est sympathique, tu n’es pas d’accord ?”

      • 4 juillet 2017
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        Ah merci 🙂 En tout cas il semble y avoir quelques ressemblances entre le grec ancien et moderne 🙂

        • 4 juillet 2017
          Reply

          Oui, beaucoup de choses communes et de ressemblances. Mais ceux qui connaissent les deux disent qu’elles ont également beaucoup de dissemblances…

  2. 4 juillet 2017
    Reply

    Très belle réflexion Aldor. La parole a précédé l’écriture. La parole est le souffle de la vie. ce besoin de l’écrire et de l’immortaliser nous aide à transmettre la connaissance des choses réelles. Les images sont figées transcrites pour l’éternité. Mais la vie continue et évolue. D’où ce besoin de sortir pour pouvoir comparer et évoluer. L’apprentissage par le livre nous permet cependant d’avancer plus vite. bon mardi;.

    • 4 juillet 2017
      Reply

      Oui, Charef. Je reconnais bien là ta sagesse.

  3. 4 juillet 2017
    Reply

    C’est un peu comme un régime amaigrissant: les premiers kilos sont toujours très faciles à perdre…mais ensuite, c’est de plus en plus difficile…
    ¸¸.•*¨*• ☆

    • 5 juillet 2017
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      Oui, je présume que c’est un peu la même histoire : la résistance des choses…

    • 8 juillet 2017
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      Oui, probablement, Célestine. Parfois, ce sont les premiers pas qui coûtent. Parfois les suivants.

      Tiens, c’est bizarre, ça.

  4. 6 juillet 2017
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    La connaissance, Le vécu … Bien sûr on apprends par les livres, et pourtant, plus je vieillis et plus je me dis que j’aurai aimé apprendre à vivre mieux, plus fort plutôt que de rester le nez dans mes livres … Aujourd’hui, malgré la maladie, je vis … et la vie a encore tant à m’apprendre !

    • 8 juillet 2017
      Reply

      ….Oui… Pour savoir, il faut avoir appris, et c’est la vie qui nous apprend…

  5. 7 juillet 2017
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    Les langues sont “vivantes” après tout, autant aller les vivre pour les connaître.
    Cela étant pour être en mesure de comprendre l’oral, rien ne vaut des bonnes bases d’écrit… C’est en tout cas mon expérience.

    • 18 juillet 2017
      Reply

      C’est vrai. J’y suis donc allé. ☺

  6. 10 juillet 2017
    Reply

    Pour mieux apprendre une langue, il faut être dans le contexte et ressentir des émotions. La méthode Assimil a donc ses limites; je parle en connaissance de cause… (ex prof d’anglais, qui laissait ses petits élèves grelotter de froid dehors en plein hiver pour leur apprendre le mot “cold”)

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