J’ai ouvert ce matin ma fenêtre tandis que le soleil venait de s’élever au-dessus du dôme du Panthéon. La ville était encore silencieuse, l’air encore frais de la nuit, et la chaleur du soleil pourtant se sentait, traversant la peau, traversant les paupières, caressant doucement le visage endormi.

A cette sensation si particulière, tous les matins d’été reviennent à la mémoire : les départs en vacances à l’aube, les promenades du petit matin à Porquerolles, les petits-déjeuners pris au soleil sur la grande terrasse d’une maison de Paxos.
Tous ces moments où, dans la solitude le plus souvent, le monde calmement se réveille, se révèle et paraît renaître.
La vie alors nous appartient.
Tres beau moment de la journee, en effet Aldor, merci de partager 🙂
Merci, Sylvie !
J’aime énormément ce texte. Il me parle au coeur et à l’oreille… 🙂
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Comme c’est gentil, Célestine. Car je sais que tu es connaisseuse.
Pour répondre au soleil-matin je viens de photographier le soleil-soir en écoutant tes mots et en écransant un brin de lavande du bout des doigts….tous les *sens en éveil*…..exquise douceur, élégance, clémence……
Oh ! Maly, j’ai hâte de découvrir ce soleil soir qui flamboyait chez toi. La lavande… non seulement la couleur et l’odeur mais le crissement et le craquement de la petite cosse qu’on roule entre les doigts. Cela aussi, tu as raison, est un bonheur.