Quand on marche la nuit sur les chemins de Porquerolles (et bonjour à Pierre et Anne-Marie Laurès, croisés hier, grands découvreurs de ces chemins), on voit ça et là briller, dans l’herbe et sur la terre, des sortes de diamants.
En s’en approchant, on se rend compte qu’il s’agit d’araignées, des araignées-loups, dont les multiples yeux reflètent la lumière et la font miroiter.
Ce sont de grosses araignées à longues pattes velues, qui possèdent un gros abdomen rayé. Et de loin, pourtant, ce sont de purs joyaux.
Qu’il est bon de redécouvrir, dans la nuit noire, les beautés et les frayeurs nocturnes : les crissements des grillons, le cri des petits ducs, l’immensité de la voûte étoilée et la splendeur des étoiles filantes, l’ombre angoissante des arbres et ces perles multicolores dont la vue lointaine ravit et la vue proche effraie.
En savoir plus sur Improvisations
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Belle promenade nocturne ! Je quitte le Sud et n’ai pas eu l’occasion d’aller à Porquerolles cette fois. Une autre fois ! 🙂
Oui, Frog, une autre fois (ou dans le train ?)