Au sud-ouest de l’île, entre le Cap d’Armes et la Gorge du Loup, les Chevreaux, espace pierreux et dénudé couvert de petits cailloux, de rochers mille-feuilles, où poussent, rares et belles, des touffes d’immortelles et de cinéraires maritimes, leurs cousines marines.
Je me suis réfugié au creux d’un rocher fait de lamelles empilées, arrondi comme un ventre, pour m’abriter du vent et regarder la mer qui emplissait, sous le ciel, l’horizon :
La mer ! Elle appelle à tant de banalités qui néanmoins se révèlent vraies! Elle se prête à tant de discours et de mots, de paroles qu’on pourrait croire fausses et seulement héritées mais qu’à chaque fois on redécouvre, et auxquelles le plus juste est finalement peut-être de se laisser aller en mettant de côté notre vanité.
La mer, si belle avec sa houle puissante, cette longue respiration calme avec laquelle, peu à peu, on entre comme en symbiose.
Je me souviens de la chanson Comme à Ostende de Jean-René Caussimon. Il y chantait les chevaux de la mer.
En savoir plus sur Improvisations
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Soyez le premier à commenter