« Ce qu’il y a de beau dans la relation conjugale entre l’homme et la femme, c’est que les deux ne se comprennent pas« , dit le philosophe Fabrice Hadjadj dans un entretien à Aleteia.
Lire cela m’a ravi tellement je partage cette conception du couple qui n’est pas le doublonnement du même ou du presque pareil mais l’union presque incompréhensible des différences. Il ne s’agit évidemment pas de ne se comprendre sur rien mais de dépasser l’incompréhension en la respectant, dans l’amour, sans chercher à faire de l’autre un autre soi-même, sans le réduire à une idole narcissique que nous aurions construite à notre image.
En cela, l’amour conjugal est, quoi qu’en dise Simone Weil, plus vertigineux que l’amitié : l’amitié est certes respectueuse de la différence mais elle maintient au fond la distance entre les êtres : on chemine ensemble mais chacun reste en son chez soi (My kingdom my rules) ; l’amour, miraculeusement, abolit cette distance, accepte humblement de ne pas tout comprendre et de croire cependant en l’autre, comme par anticipation, dans une sorte d’élan de confiance par récurrence : je te crois parce que c’est toi, et parce que c’est toi je te crois.
Et c’est cette confiance absolue qu’il est parfois difficile de supporter
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Très belle vision du couple que je partage. Belle soirée Aldor et amitiés.
Hymne à l’amour vrai, merci Aldor, pour cette belle source de reflexion…
Belle fin d’année
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