Que la femme de Loth soit changée en statue de sel parce qu’elle s’est retournée en arrière, est-ce punition divine parce qu’elle a désobéi ou n’est-ce que la manifestation appuyée d’une situation déjà existante : se retournant au lieu d’aller de l’avant, la femme de Loth est en fait déjà figée dans le passé et sa statufaction ne fait que révéler une réalité déjà présente.
Qu’il est dur, pourtant, lorsqu’on avance, de ne pas, de temps à autre, ne serait-ce qu’à la croisée des ans, se retourner pour voir d’où l’on vient et le chemin accompli ; qu’il est dur, à la croisée des ans, de ne pas repenser à l’année écoulée !
Se retourner, regarder d’où l’on vient, se remémorer le passé, c’est toujours un peu céder aux appels siréniques de la nostalgie et risquer de se précipiter dans les flots du souvenir au lieu de demeurer capitaine de son âme.
Et ça n’est pas nécessaire : nous ne sommes pas de simples particules sans dimensions mais des créatures étendues dans l’espace et le temps. Nous avons les pieds sur terre, la tête dans les étoiles, un passé qui vit en nous et un avenir qui s’y prépare. Nul besoin de nous retourner pour voir le chemin parcouru : nous ne serions pas là où nous sommes si nous n’avions pas avancé.
Bonne année !
En savoir plus sur Improvisations
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
En tout cas, on n’a pas trop envie de se retourner sur 2020 et sa morosité sanitaire…
Allez, bonne année, cher Aldor !
e S t
l i
é  n
C e¸¸.•¨• ☆
Bonne année , Aldor, en dépit de tout 😉 Le temps avance pour nous…
Joli ça! Bonne année Aldor 🙂