Catégorie : Choses de la vie

26 novembre 2025 / Choses de la vie

Alceste est lourd, sérieux ; il prend tout à coeur : les choses qui n’ont, au fond, aucune importance, comme les plus essentielles, ses affaires de cœur, justement, qui devraient alimenter sa joie mais qu’il assombrit et mine assidûment de sa lourdeur, de son sérieux, de son incapacité à « prendre une distance suffisante »

22 novembre 2025 / Choses de la vie
11 novembre 2025 / Choses de la vie

On parle de la même chose mais on ne dit probablement pas la même chose ; on ne dit certainement pas la même chose. C’est qu’il y a un abîme entre la parole qui s’est préparée, qui s’est apprêtée, qui s’est faite belle, et celle qui est livrée, extirpée, arrachée pat la violence, qu’elle soit celle des tenailles ou celle du sermon : l’une est libre, l’autre serve et soumise.

5 novembre 2025 / Choses de la vie

La joie est un élan, un mouvement, un saut de l’ange dans l’inconnu de la vie. Elle est cette pulsion créatrice dont le bonheur est comme la dérivée mathématique : un état calme et tranquille, une plénitude dont on jouit mais où tout s’apaise, rien ne venant y déplacer les lignes.

15 octobre 2025 / Choses de la vie
10 octobre 2025 / Choses de la vie

On n’aspire pas seulement à vivre, on aspire à être heureux. C’est normal et sain mais il arrive que, sous l’effet de pensées perverses et manipulatrices, d’idéologies morbides et dominatrices, on l’oublie. Et cet oubli est une défaite de la joie, de l’esprit et de la vie.

3 octobre 2025 / Choses de la vie

Nos œuvres les plus originales et les plus créatives sont des réinterprétations, des revisitations, des remakes d’œuvres déjà créées et qui renaissent indéfiniment dans ce processus continu de reprise et d’imitation, de régénération.

28 septembre 2025 / Choses de la vie

Quand je me rase, je me prends toujours un peu pour le Charlton Heston des Dix commandements coupant sa barbe après avoir vu Dieu.

19 septembre 2025 / Choses de la vie
7 septembre 2025 / Choses de la vie

C’est précisément dans la prise de conscience de cette indifférence mutuelle que réside la source profonde du plaisir, du plaisir un peu surpris que j’éprouve : plaisir pas du tout de l’individu mais plaisir de l’animal humain, de l’animal grégaire, de l’animal heureux de voir prospérer les siens, de les voir nombreux, divers, vaquant à leurs occupations variées et faisant cependant, incontestablement, société.