Nous sommes justement admiratifs de la rapidité et de l’efficacité des intelligences artificielles, de leur capacité à brasser une quantité phénoménale d’informations et à prendre des décisions dans l’urgence mais savons qu’au bout du bout et pour les choix les plus fondamentaux, il importe moins d’être rapide et efficace que de prendre le temps du recul, le temps de la mélancolie. C’est pourquoi, étonnamment, à nos presque jumeaux : gorilles, et surtout chimpanzés et bonobos, nous préférons les orang-outans, ces cousins au regard pensif.
Étiquette : chimpanzés
Comme si les êtres humains étaient des cousins juvéniles des autres grands singes, comme si la séparation de notre branche avec celle des chimpanzés et bonobos, il y a quelques sept millions d’années, avait simplement permis que se développe, comme espèce propre, une forme de singe toujours enfant
Sept milliards et demi d’un côté ; moins d’un million de l’autre. Nos cousins ne pèsent rien : chaque année, l’équivalent de dix fois la population totale des grands singes meurt de faim parmi les humains. Il y en a plein aussi, des enfants mignons aux grands yeux, qui disparaissent dans le malheur du monde. Et d’autres êtres vivants aussi, par milliards.