Last updated on 20 février 2017
Il y a, aux Saisies, une marchande de bonbons à laquelle nous avons, l’autre jour, acheté des bonbons. Parmi eux, des colliers de bonbons. Et ma fille m’a à ce propos demandé comment ces colliers étaient faits. Je n’en ai évidemment pas la moindre idée mais cette question m’a rappelé que j’ai, jusque il y a très peu, toujours pensé que les objets, lorsque ils étaient standardisés, normés, très bien finis, lisses, brillants, devaient forcément avoir été fabriqués par des machines.
Tel était notamment le cas, dans mon esprit, des bonbons et des belles pâtisseries, joliment faites, bien découpées et décorées, dont je n’imaginais pas qu’elles puissent sortir des mains de femmes et d’hommes travaillant minutieusement.
Je pensais que tout ce qui était parfait était forcément mécanique, industrialisé, et que l’homme y avait peu de part.
Est-ce pour cela que je n’aime pas trop la perfection ? Dans mon esprit, elle se confond avec la froideur et la sécheresse de cœur.
PS : ce n’est pas E., ma fille qui m’aurait posé la question, mais J, fille aînée de l’aimée… Que l’une et l’autre veuillent bien m’excuser de cette confusion…
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