Que souligne-t-on, dans les textes qu’on souligne, sur ces pages que notre crayon a marquées parce que, à leur lecture, quelque chose nous avait saisi ?
C’est parfois ce qu’on approuve, qui confirme notre propre jugement. Parfois ce qu’on désapprouve et qui nous paraît critiquable. Parfois encore (le plus souvent peut-être mais ça n’est pas certain) ce qui nous entraîne, nous donne des idées, nous ouvre une porte, élargit notre horizon.
En cela la lecture est proche de l’amour. On en attend ce qui rassure, conforte et apaise ; mais aussi ce qui provoque, étonne, dérange ; et on y cherche plus que tout la porte des étoiles, ce qui nous conduit d’un monde à l’autre, nous emporte et nous transporte.
A condition de le vouloir, bien sûr, d’accepter d’y lire autre chose que le reflet de nos propres idées.
A condition d’y chercher autre chose que soi-même – de savoir y distinguer autre chose que soi-même.
En savoir plus sur Improvisations
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Soyez le premier à commenter