La lecture du Journal officiel est souvent intéressante et surprenante. Ainsi, ce matin, 26 janvier, la parution d’un arrêté du 15 janvier 2024 dont le seul objet est de prendre acte du changement de nom d’un organisme interprofessionnel :
“Dans l’intitulé et à l’article 1er de l’arrêté du 20 février 2015 susvisé, les mots : « l’interprofession des oléagineux et des protéagineux » sont remplacés par les mots : « Terres Univia, l’interprofession des huiles et des protéines végétales »”.
Ce texte a été signé, par délégation du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, par l’adjoint au sous-directeur Compétitivité du ministère ; et par délégation du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, par la sous-directrice des produits et marchés agroalimentaires de cet autre ministère.
J’imagine le ballet des estafettes et des gendarmes en motocyclette qu’il a fallu organiser pour transporter le parapheur de la rue de Varenne à Bercy, à moins que ce ne soit le contraire. Et je me dis que, même si la réglementation est souvent protectrice, protectrice notamment des intérêts des plus faibles et de ceux qui n’ont pas voix au chapitre, on pourrait dans certains cas limiter son périmètre sans porter atteinte aux choses essentielles.
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