Je suis simultanément contemporain de tous les âges du monde, des âges qui ne se succèdent pas mais s’entremêlent en fonction de la position relative des uns et des autres.
Catégorie : Question
Il y a quelque chose de scandaleux et de révoltant dans le principe de l’absolution, lorsqu’elle est accordée à des femmes ou à des hommes qui ont commis le mal dans le passé. Mais il y aurait quelque chose de plus scandaleux et révoltant encore à interdire qu’elle ne leur soit accordée. Car en définitive, face au présent, le passé ne pèse rien et c’est très bien ainsi.
Sur quoi l’artiste a-t-il voulu attirer l’attention : sur la responsabilité de la femme dans la Chute, sur la lâcheté de l’homme qui se défausse sur elle ? Ou sur la puérilité de cette humanité incapable d’assumer ses fautes ?
Aimer sans absorber, aimer sans emprisonner, aimer sans dévorer l’autre. Mais l’aimer aussi sans le nier, sans vouloir le dissoudre dans son propre soi-même.
Et puis il y a ce qui doit être dit, qui meurt de ne pas l’être ou qui, dans le silence, ne peut pas naître : l’aveu, la demande de pardon, la déclaration d’amour, la prière
Celui qui donne tout à tout le monde n’a pas à choisir. Celui qui ne donne rien à personne non plus. Peut-être la terreur du…
La beauté, ce souffle qui vient déranger l’ordre du monde, ce verbe premier qui au chaos initial fait succéder le haut et le bas, le jour et la nuit.