L’agression russe en Ukraine, la famine un peu partout, la guerre civile au Yemen, la pauvreté, la maladie, les espèces qu’on détruit, les espaces qu’on salit, le grand épuisement du monde, le grand gâchis des choses et des êtres, et là, cerise sur le gâteau comme s’il en était besoin, cette interdiction faite aux femmes comme l’annonce à Marie, d’étudier, de diriger, de voyager, ce grand enfermement des femmes afghanes dans leur burqua, son chez lui, leur ignorance.
C’est le ministère pour la Promotion de la vertu et la Répression du vice (que le gouvernement taliban a substitué au ministère des Affaires féminines) qui a finalement décidé de ne pas rouvrir les collèges et les lycées aux filles et d’interdire l’avion aux femmes que n’accompagne pas un homme de la famille.
Promotion de la vertu et répression du vice… Promotion de l’homme et répression de la femme, plutôt ! Quelle tristesse que cette misogynie ; pour les femmes qui la subissent, pour les hommes qui la conçoivent : « On ne s’ennuie jamais avec les humains », doivent penser Dieu, le diable et les petits hommes verts. « Avec eux, le pire est toujours sûr. Laissez les seuls cinq minutes et ils vous inventeront des catastrophes que vous n’auriez jamais imaginées. ».
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[…] conscience à peu de frais ; et que ce texte, comme les noyés, comme les Yéménites, comme les femmes afghanes, comme les glaciers, comme les coraux, comme tous nos combats perdus, sombrerait dans les abysses […]
[…] y a peut-être effectivement un lien entre la conception pornographique, réductrice, que les Talibans ont des femmes et la conception pornographique, utilitariste, également réductrice que certaines […]