La préférence pour la lune, le romantisme n’est-il pas toujours un moyen commode que nous nous donnons pour cacher notre peur de la vie – c’est-à-dire notre angoisse de la mort : fuir la vie de peur qu’elle ne se sauve ?
Catégorie : Choses de la vie
On a, sur un sujet donné, une idée lumineuse, et on cherche à donner à cette idée une portée générale ; et c’est alors que tout se brise, car la simplicité, l’élégance initiale, laissent place à quelque chose de lourd et de compliqué qui a perdu la vertu de l’idée première
Quand on voit, de ses propres yeux, le soleil se lever, on voit aussi la naissance du jour et l’on perçoit en son corps la renaissance du monde
C’est du fond de notre imperfection, quand elle est sue et acceptée, du fond de nos hésitations et de nos tremblements, du fond de notre faiblesse et grâce à elle, que nous pouvons le plus apporter aux autres.
Quand on est ainsi plongé dans l’eau, et que le corps suit le mouvement de la houle, s’élève et s’abaisse au gré du sac et du ressac, on se sent, plus que dans l’air, partie d’un grand tout
Il est infiniment confortable de se conformer à un rôle, serait-il celui d’une crapule, d’un méchant ou d’un imbécile.
Quand on perd confiance dans l’humanité (et l’occasion nous en est si souvent donnée !), on peut, pour se rasséréner, regarder les sandales et les vélos. La créature qui a su concevoir cela n’est pas totalement indigne ; elle participe du divin.
Le corps nous ancre dans le monde et il nous apprend l’humilité de n’être pas seulement ce que nous avons choisi d’être.
Qu’il puisse y avoir des personnes belles qui ne soient pas des personnes bonnes est une idée qui me scandalise et me terrifie.
