La colère, c’est le corps qui se rebiffe. Non seulement contre l’agresseur ou l’agresseuse mais contre l’attentisme perpétuel de la bienséance, de la bien-pensance et de la peur qui voudrait que nous endurions tout. Elle est l’intelligence du corps contre les ratiocinations débilitantes de la raison.
Étiquette : corps
Qui a côtoyé un tel sourire sait que les mots qu’on prononce, les idées qu’on défend, les pensées qu’on porte sont en fait beaucoup moins importants que cette lumière, cette énergie, cette bonté qui émane du sourire.
Représenter des femmes, ou montrer des femmes et des hommes, n’est pas si neutre et ne va pas si de soi que ça. C’est toujours, en effet, prendre le risque de réveiller ou de faire la part belle à cette assignation des femmes à leur corps, si puissamment ancrée en nous.
Nous n’avons pas un corps ; nous sommes ce corps. Nous sommes ce corps aussi, comme nous sommes cet esprit, et peut-être cette âme.