Étiquette : vie.

7 mai 2022 / / Idées

C’est parce que notre pire crainte est de manquer d’air que le signe le plus indiscutable de la confiance, du calme, du relâchement, est d’accepter de s’en défaire. En soufflant, en vidant ses poumons de cette substance si précieuse, on se dépouille, on se dénude, on se livre à l’avenir.

4 mars 2022 / / Le monde tel qu'il est

Comment ne pas être frappé, d’abord, puis fasciné par la contradiction nichée au cœur de chaque chose, en ce monde ; à moins que ce ne soit seulement au cœur de notre esprit et que ce ne soit celui-ci qui projette sur le reste sa structure intrinsèquement contradictoire, fractale ?

27 février 2022 / / Idées
18 février 2022 / / Idées
18 octobre 2021 / / Idées

D’un côté la vie, avec son flux continu, ses oublis, son infidélité, ses trahisons, sa schizophrénie quotidienne ; de l’autre le pur, le vrai, l’authentique, l’incorruptible, mais qui au bout du compte, aux compromissions de la vie, préfère la mort.

22 septembre 2021 / / Idées

On aimerait tant pouvoir se contenter
De la saveur, de la splendeur des choses simples !
Mais des choses simples
(Si belles pourtant ; on était sûr d’en être éblouis à jamais !),
On finit presque toujours par se lasser
(Aussi triste soit-on de cet amer constat.).

3 juillet 2021 / / poème

J’aime bien les ralentis dans les films publicitaires, Avec cette impression donnée qu’il suffirait De ralentir le temps pour que les choses prennent sens, Deviennent…

16 novembre 2020 / / Choses de la vie

Il y a, dans cette surabondance à jet continu, dans ce feu d’artifice dont le bouquet final jamais ne finirait, quelque chose qui, paraissant relever d’un immense gâchis cosmique, dépasse notre entendement et nous laisse ahuri, comme le Ravi des santons de Provence.

3 septembre 2020 / / poème

Dorian, Dorian, nous avons tant de mal À croire en la vieillesse, En la décrépitude, S’il n’y avait ton portrait, s’il n’y avait ce corps…

9 août 2019 / / poème

Ô, toutes les couleurs, Ô, toutes les douleurs, Et toutes les frayeurs, Et toutes les ferveurs Qui tournent et tourneboulent Dans l’tourbillon d’la vie !