Sauf urgence extrême, on ne sacrifie pas ce au nom de quoi au combat, ce qui légitime qu’on combatte, car en agissant ainsi on combattrait contre soi-même
Étiquette : écologie
Monsieur Spock ne le comprendrait sans doute pas mais on peut simultanément et sans schizophrénie particulière épouser la cause du Morel des Racines du ciel et s’amuser des tribulations de Tintin chassant l’éléphant
Qu’elle soit nue, revêtue de peau d’âne ou de peau d’homme, c’est toujours Iphigénie qui paie le prix des guerres, et toujours l’innocence qu’on sacrifie.
Est-on vraiment toujours condamné à ce que l’épanouissement de certaines de nos libertés passe par l’étranglement de certaines autres ?
Dans ce grand désemparement, tout ce qui hier avait été pensé, tout ce qui hier avait conçu, paraît vieux, asséché, périmé, dépassé. Profitons-en pour faire du neuf.
La ronde des jours, des saisons et des ans nous donne une délicieuse illusion d’éternité, de continuel recommencement, de renaissance incessante de la beauté du monde
Ne nous précipitons pas, même par crainte de nous-mêmes, vers des solutions préfabriquées, déjà pensées, déjà figées. Probablement sont-elles déjà mortes. Prenons le temps de méditer et d’imaginer.
Le travail est une punition et un des instruments de la Chute. Or, par un sursaut d’orgueil prométhéen, nous en avons fait l’étendard de notre identité et un instrument de rédemption.
Il y a, dans la conception écologique du monde, l’idée que l’homme n’est pas seul, que l’univers ne lui pas été donné, qu’il n’en est pas le maître mais seulement une part, élément d’un ensemble beaucoup plus vaste que lui.