Il faut, pour trancher le noeud gordien, être soit un jeune Alexandre qui croit qu’il aura une longue vie pour réparer les pots cassés, soit un vieux Louis XV pensant qu’après lui le déluge. Dans l’entre deux de la maturité, on essaie d’être plus responsable.
Étiquette : malheur
Notre capacité à être heureux dans le malheur du monde fache les hypocrites et provoque la colère des totalitarismes religieux et laïques qui voudraient que le monde forme un bloc, mais elle est profondément ancrée en nous et se confond avec l’étincelle de la vie.
Pauvre Jésus qu’on transforme en Père Fouettard et dont on ne sait plus voir que les larmes et le sang, lui qui est venu pour libérer.
Je demeure étonné devant notre capacité à cloisonner notre esprit et à vivre et à agir dans ce monde si hétéroclite, si rempli de contradictions. Étonné et ravi. Car il ne sert à rien de pleurer au prétexte des malheurs du monde. Il faut rire. Rire et aimer et faire ce que nous pouvons sans céder au découragement et à l’immensité de la tâche.
Une trentaine de morts à Tultepec, dans l’explosion d’un marché de feux d’artifice ; une douzaine à Berlin, dans un attentat contre un marché de…