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7 décembre 2019 / / Choses de la vie

Ce que je veux sauver, c’est l’enfance et le jaillissement joyeux, incontrôlé et anarchique de la vie, le monde dans son perpétuel recommencement, dans son continuel balbutiement, dans son éternel inachèvement.

13 août 2019 / / Choses de la vie

Quand on voit, de ses propres yeux, le soleil se lever, on voit aussi la naissance du jour et l’on perçoit en son corps la renaissance du monde

28 mars 2019 / / Le monde tel qu'il est

Épouser l’épaisseur du monde. L’embrasser avec amour. S’y plonger sans espoir de retour à des solutions simples. Voilà le défi du temps. C’est ce que dit le :”En même temps”.

7 mars 2019 / / Choses de la vie
25 décembre 2018 / / Le monde tel qu'il est

Il faut apprendre à voir le monde comme ce nouveau-né de la Nativité, plus puissant que tous les puissants de la terre, mais qui, en ce jour de naissance dans son étable de Bethléem, n’est que fragilité. Il est Dieu mais ne vit pourtant, ne survit pourtant que par l’amour qu’on lui porte, l’attention qui lui est dédiée. Et sans amour, ce dieu mourrait

30 novembre 2018 / / Le monde tel qu'il est

Est-ce le monde qui est beau et ordonné comme une horloge, ou est-ce nous qui l’embellissons et l’ordonnons du regard que nous jetons sur lui ? Et l’intimité que parfois nous ressentons à son égard découle-t-elle d’une proximité réelle ou n’est-elle que l’expression de notre souhait infantile de n’être pas abandonné dans la solitude de l’univers ?

17 novembre 2018 / / Choses de la vie

La capacité de l’homme à créer de la beauté, à mettre au monde des œuvres qui l’embellissent est un don divin.

Quelle pitié que nous en mésusions ainsi pour salir, enlaidir, tuer. Quelle tristesse que nous ravagions ce que nous avions pouvoir d’embellir.

1 septembre 2018 / / Choses de la vie

C’est pourquoi la catastrophe écologique nous heurte et nous blesse plus profondément que nous ne saurions le dire, plus profondément peut-être que nous n’en avons conscience. Ce n’est pas seulement la survie de l’homme en tant qu’espèce ou ses conditions de vie futures qui nous préoccupe et nous touche dans la destruction à laquelle nous assistons ; c’est la blessure qui nous est à nous-mêmes infligée et que nous ressentons comme telle : quelque chose de nous-même est affecté, quelque chose de nous-même s’effiloche, se corrompt et se perd dans ces animaux qui disparaissent et cette terre qui s’immondice. C’est à nous-même que le coup est porté.