Je pensais hier à cette chanson de Sia, Chandelier, dont je parlais l’autre jour et dont le refrain me plaisait tant. Je me disais qu’au plaisir premier de l’entendre s’ajoutait le plaisir second de découvrir une mélodie nouvelle, de voir jaillir dans le monde une beauté qui n’avait jusqu’alors pas été.
Le monde est rempli de merveilles, de la richesse des éléments chère à Katia. Et à ces merveilles données par la création – Oh ! le spectacle d’un ciel nocturne ! -, et qu’on ne finit pas de découvrir, s’ajoute le renouvellement incessant du monde : ces paysages qui se forment et évoluent, ces mers qui couvrent et découvrent, ces vagues sculptant l’air, l’eau et la roche, ces saisons colorant les feuilles et les forêts, ces arbres qui jaillissent du sol et frémissent au vent, ces animaux dont la régénération perpétuelle donne au monde sa voix, son mouvement et sa vie. Il y a les aurores et les crépuscules, les couleurs et les formes du ciel, le chant des merles et le feu d’artifice du vivant, ce flux continuel et ininterrompu d’êtres neufs venant au monde, parmi lesquels les humains. Oh ! ce renouvellement incroyable des visages, ce jaillissement extraordinaire et incessant de traits nouveaux, et l’harmonie de certains d’eux, qui nous laisse poignardés et pantois !
Et à cette création perpétuelle du monde, à cet immense et magnifique brassage, s’ajoutent les créations humaines : les œuvres nées de son imagination, de son esprit, de sa main, de sa voix, ces beautés nouvelles qui grâce à lui viennent au monde : toutes ces mélodies, tous ces mots, toutes ces peintures, toutes ces créations nées des femmes et des hommes et qui viennent embellir le monde.
Cette capacité de l’homme à créer de la beauté, à mettre au monde des œuvres qui l’embellissent est un don divin.
Quelle pitié que nous en mésusions ainsi pour salir, enlaidir, tuer. Quelle tristesse que nous ravagions ce que nous avions pouvoir d’embellir.
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Et oui, l’ Homme a le pouvoir de faire le bien et de créer le beau, de l’ harmonie, mais aussi celui de faire le mal, d’ engendrer laideur et chaos.
Doté, de pouvoirs divins…
Bonjour Glomerule,
C’est malheureusement une banalité qui me choque et me re-choque chaque fois que, l’ayant oubliée, elle me re-saute à la figure.
Humain tiraillé sans doute entre son cortex et son cerveau reptilien .
Peut-être, Glomerule. Je me demande néanmoins si le cortex n’est pas aussi en cause dans ce que nous faisons de mal…
Dans le cas de la préméditation , il y a réflexion. Absolument .
Il faut enseigner aux enfants et se réapproprier l’émerveillement ! La beauté et le respect du vivant…
Oh oui, Dominique. Mais peut-on vraiment l’apprendre de quelqu’un d’autre ? Ou seulement de soi-même ?
Je me dis qu’apprendre c’est essayer de comprendre mais s’approprier c’est utiliser et tester par soi-même. Enseigner que c’est possible, montre une porte. Après, chacun l’ouvre ou pas. Donc, l’impulsion finale part de soi.
Je suis comme toi : une admireuse…
https://celestinetroussecotte.blogspot.com/2013/08/admireuse.html
Je t’embrasse
•.¸¸.•`•.¸¸☆
Ohhhhhhhhhhh ! Je ne connaissais pas ce texte, Célestine.
Nous somme deux.
Je n’en ai jamais douté, cher ami.
¸¸.•¨• ☆
Ah ? Vraiment ? L’essentiel est que tu n’en doutes plus.
Nous sommes trois !
Un petit clin d’oeil ici : https://epaisseursansconsistance.com/2018/11/21/aldorisant/
Bonne soirée !
😉