Aussi forte que soit la pression des groupes auxquels nous appartenons, des institutions que nous représentons, des idéologies que nous servons, nous avons une conscience. Et dans ces affaires là, c’est cette conscience aussi qui est prise en défaut.
Cette honte est aussi notre honte.
Auteur/autrice : Aldor
Les hommes et les femmes de ménage, les dames-pipi, les éboueurs, nettoyant nos salissures, sont comme les témoins gênants de notre matérialité, et nous leur en voulons
Qu’est-ce qui est sans préjudice de la liberté de la presse ? Est-ce que, par hasard, les journalistes auraient le droit, eux, de diffuser des images dans l’intention de nuire à l’intégrité physique ou psychologique des forces de l’ordre ?
L’esprit de sérieux, c’est aussi l’incapacité à être vraiment à ce qu’on fait, une sorte de distraction, de manque d’attention à ce qui nous entoure
Il y a, dans cette surabondance à jet continu, dans ce feu d’artifice dont le bouquet final jamais ne finirait, quelque chose qui, paraissant relever d’un immense gâchis cosmique, dépasse notre entendement et nous laisse ahuri, comme le Ravi des santons de Provence.
C’est un étrange paradoxe que de vouloir nous perpétuer dans l’être en commençant par nous abstraire de cette caractéristique fondamentale de l’être : nous sommes incarnés dans des corps d’homme et de femme.
Il ne suffit pas d’être soigneux, poli et propre sur soi ; il ne suffit pas d’être délicat et respectueux. Face au grand flux de l’entropie, il faut agir, se remuer, pour combattre l’irréversible usure.
Comme si le mal n’était qu’un autre nom, une autre manifestation de l’entropie, de la toute bête entropie thermodynamique qui pousse le monde à la dissolution.