« On ne peut pas juger les hommes par ce qu’ils font quand ils enlèvent leur pantalon. Pour leurs vraies saloperies, ils s’habillent. »
Catégorie : Choses de la vie
Il y a, parmi les choses inutiles et les choses superflues, des choses essentielles. Et peut-être même les choses les plus essentielles sont-elles superflues. On peut vivre sans elles mais sans elles, la vie ne vaut pas d’être vécue.
Toute rencontre nous affecte et nous transforme irrémédiablement, fait de nous un autre que celui que nous étions.
Rien de plus asymétrique que le pur et l’impur. Il suffit d’un presque rien d’impur pour que le pur devienne impur ; alors qu’une fois le pur devenu impur, on aura beau y déverser des tombereaux de pur, jamais il ne reviendra à sa pureté originelle.
Prendre des résolutions – hormis quelques cas bien particuliers – c’est le plus souvent fuir la réalité de la vie, se construire une bulle qui nous isole des brises et des courants, de la surprise et de l’aventure, de l’éveil et de l’attention.
l’homme manquerait à son devoir, à ces talents dont parle Mathieu, s’il ne se lançait pas dans l’aventure consistant à explorer l’univers, à se mettre sur la pointe des pieds pour chercher ce qui est au-delà. En ne menant pas cette quête, qui est inscrite au plus profond de ses gènes, il serait indigne de lui-même.
Je me demande s’il n’y a pas là, ancré au plus profond de notre être, une harmonie profonde avec le rythme des saisons : simplicité et repos de l’hiver ; exubérance et richesse du printemps et de l’été : zen et baroque.
Pauvre Jésus qu’on transforme en Père Fouettard et dont on ne sait plus voir que les larmes et le sang, lui qui est venu pour libérer.
