“Accours ! j’ai besoin de toi !”. Il n’y a rien de plus émouvant qu’une telle demande et à qui nous la fait, reconnaissant qui nous sommes, nous donnerons tout.
Catégorie : Emotions
Comment convaincre quelqu’un qui vit dans la caverne creusée par sa peur que ce qu’il voit n’est pas la vérité mais une illusion de son esprit ?
La voix met à nu. Elle vient du tréfonds de l’être et se projette au dehors, révélant dans un cri ou un chuchotement l’intimité et le secret. Elle donne à voir la profondeur des êtres.
C’est pourquoi il n’est rien de plus sacré que le chant : chant des baleines, chant des femmes et des hommes, chant de la nuit et des étoiles, qui sont une porte vers la vérité du monde, son souffle et son rythme premiers.
Je crois que c’était cela, les sorcières : des femmes (ou des hommes pour les sorciers) qui avaient dû développer leur sensibilité et leur attention avec une particulière acuité qui leur permettait de déceler, chez leurs interlocuteurs, d’une façon qui paraissait magique, des signaux faibles et fondamentaux qui en disent plus que tous les mots sur la personne qui parle.
Peut-être faut-il, pour ressentir vraiment certaines choses, les recueillir dans le silence, les absorber dans le silence, et dans le silence les laisser mûrir et s’épanouir. A vouloir les dire, les exprimer, les mettre en mots, on risque non seulement de les gauchir, de les affadir ou de les détourner de leur sens premier mais, plus radicalement, de ne pas leur donner le temps.
Il y a des choses : paysages, toucher ou entendre celle que j’aime, visages d’enfants, de femmes ou d’être chers, ou cette chanson, qu’on a entendu en introduction et qui, dès la première écoute, m’a fait tressaillir – il y a des choses qui, on ne sait pas pourquoi, bouleversent et font monter en nous, de façon irrépressible, une sorte de sanglot, ouvrent une déchirure.
Au sud-ouest de l’île, entre le Cap d’Armes et la Gorge du Loup, les Chevreaux, espace pierreux et dénudé couvert de petits cailloux, de…
Je me suis promené hier, dans Paris. Paris est si beau, l’été, avec tous ces touristes venus de partout et ouvrant des yeux…