On croyait porter un masque, on croyait jouer un rôle, et puis il faut se rendre à l’évidence un jour : ce masque, c’est notre visage ; ce rôle, c’est nous-même.
Catégorie : Psy
Toute rencontre nous affecte et nous transforme irrémédiablement, fait de nous un autre que celui que nous étions.
La voix de la conscience vise à exprimer ce que nous-mêmes, au fond de nous, ressentons et pensons ; la voix du diable vise essentiellement à marquer notre dissonance, notre différence, notre capacité à sortir du lot.
Il y a de l’amour dans le dialogue, dans le renoncement à la porte claquée, dans ce temps pris avec gentillesse au rejet du rejet, dans le respect tendre de la pudeur, dans la mise de la pensée au rythme du dévoilement.
La recherche compte sur la raison et la science pour gravir le chemin de la vérité ; l’attente espère le secours divin. Là est peut-être la différence profonde entre Descartes et Pascal. Ça n’est pas que l’un douterait quand l’autre ne douterait pas mais Descartes espère dépasser le doute en s’élevant par la connaissance et la raison quand Pascal préfère attendre que la grâce descende sur lui.
“Si l’on veut connaître un homme, il faut chercher celui vers lequel sa vie est secrètement tournée, celui à qui, de préférence à tout autre, il parle, même quand apparemment il s’adresse à nous. Tout dépend de cet autre qu’il s’est choisi.”
L’ego n’aime pas l’humilité. C’est quand il est au pied du mur qu’on le voit : on peut donc bien avancer en apparence sur le chemin de la sagesse ou du détachement, et cependant ne pas avoir le courage de cet acte d’humilité consistant à demander pardon.
Etty Hillesum écrit dans son journal, à la date du 17 mars 1942 : “C’est la mission historique de la femme, pour le temps à…
Je parlais l’autre jour de la mauvaise foi du loup de la fable. C’est une mauvaise foi tournée vers les autres : c’est vis-à-vis des…