Comme dans le cas des sorcières, c’est le plus souvent dans l’esprit des accusateurs que gît la culpabilité initiale, et c’est pour s’en débarrasser qu’ils accusent des innocents.
Catégorie : Psy
Célimène et Conchita sont malheureuses. Elles restent au bord de leur vie. Elles sont puissantes et ont prise sur ceux qui les aiment mais il n’y a derrière qu’un grand vide, une grande peur de n’être plus maîtresses d’elle-mêmes. Une grande peur de vivre.
Ceux qui prétendent se sacrifier aux autres et en faire un devoir paraissent en fait totalement empêtrés dans l’illusion dualiste et oublier qu’aidant les autres, c’est eux-mêmes qu’ils aident
On croyait porter un masque, on croyait jouer un rôle, et puis il faut se rendre à l’évidence un jour : ce masque, c’est notre visage ; ce rôle, c’est nous-même.
Toute rencontre nous affecte et nous transforme irrémédiablement, fait de nous un autre que celui que nous étions.
La voix de la conscience vise à exprimer ce que nous-mêmes, au fond de nous, ressentons et pensons ; la voix du diable vise essentiellement à marquer notre dissonance, notre différence, notre capacité à sortir du lot.
Il y a de l’amour dans le dialogue, dans le renoncement à la porte claquée, dans ce temps pris avec gentillesse au rejet du rejet, dans le respect tendre de la pudeur, dans la mise de la pensée au rythme du dévoilement.
La recherche compte sur la raison et la science pour gravir le chemin de la vérité ; l’attente espère le secours divin. Là est peut-être la différence profonde entre Descartes et Pascal. Ça n’est pas que l’un douterait quand l’autre ne douterait pas mais Descartes espère dépasser le doute en s’élevant par la connaissance et la raison quand Pascal préfère attendre que la grâce descende sur lui.