J’aime bien, j’aime beaucoup les musées de province, ces musées sans vanité où sont rassemblées en un seul lieu toutes les disciplines, toutes les expressions, toutes les créations issues d’une région
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Nous sommes ces êtres qui à chaque instant rêvent, imaginent, se souviennent ; à chaque instant s’étendent au-delà d’eux-mêmes ; à chaque instant projettent leurs pensées, leurs espoirs, leur regrets dans l’espace et le temps comme la méduse ses tentacules dans le flux du courant.
S’il y a bien une chose de sûre avec les décisions du président étasunien en matière de droits de douane, c’est qu’elles auront pour premier effet de faire diminuer le commerce mondial et les échanges, de réduire le rythme de croissance de la production industrielle et donc de la pollution, de laisser un peu de répit aux orang-outans, aux baleines, aux femmes et aux hommes.
Quand on demande aux IA génératives de représenter le réel, il est singulier de leur reprocher ensuite de livrer une version réaliste du réel.
Dans ces affaires ou l’importance des choses se reconnaît au retournement, à l’hésitation continuelle de la conscience, le signe le plus clair de la pesanteur est ce besoin de vouloir trancher de facon définitive, cette incapacité à accepter la légèreté de l’être.
Ce qui manque à Dieu, c’est l’amour, le vrai amour ; pas ces erzatz d’amour que sont l’amour divin (αγάπη), ou l’amour familial (στοργή), mais le vrai amour (Έρως), celui qui prend aux tripes et qui emporte tout. Ce qui manque à Dieu, c’est de désirer, de sentir ce besoin de se noyer dans l’autre, de sentir dans sa chair le désir de la chair, le mystère du désir, le plaisir du désir, la souffrance du désir, le délire du désir.
Est-ce pour cela que le calcul infinitésimal à été inventé ? Pour trancher qui, de Dieu ou d’Abraham a raison, quand le premier semble penser qu’un pleur d’enfant suffit à condamner le monde ; et que le second rétorque qu’un sourire de jeune fille devrait suffire à le sauver.
Cela valait-il la peine, ce travail de six jours et six nuits ; cela valait-il la peine si c’est pour qu’au bout du compte, quelque part à Sodome ou ailleurs, une petite fille où un vieillard pleure de la souffrance qui lui est infligée ?
Pourquoi faut-il, comment se fait-il que ce soit Abraham qui apprenne cela à Dieu : qu’aussi nombreux et terribles aient été les crimes des habitants de Sodome et Gomorhe, ils ne justifient pas, en rien ils ne justifient qu’on s’en prenne à l’innocent ?