La réduction du débat politique à des échanges d’invectives, cette façon de couvrir, chacun dans son camp, des comportements inadmissibles au nom de la solidarité, est dangereuse car, autoréalisatrice, elle pourrit littéralement le débat.
Auteur/autrice : Aldor
C’est ce qu’Aristote appelait la purge, la catharsis provoquée par l’art, le théâtre ou la musique : à voir représentée une émotion à laquelle nous sommes nous-mêmes sujet, nous arrivons à l’expulser comme un corps étranger, du moins dans ses excès
Demander, c’est permettre à l’autre d’exprimer sa générosité, son altruisme sans abus et sans s’imposer. C’est lui permettre d’exprimer son amour de façon consentie.
Qu’on vienne mêler le sexy, qui touche au sacré, à des histoires de management, de marketing et de publicité, est désolant et dit tout l’injuste mépris que nous avons appris à ressentir pour notre corps et ses élans.
L’orgueilleux se glorifie, dans le secret de son cœur – car il peut revêtir toutes les apparences de l’humilité – de sa capacité à ne dépendre de personne, de sa liberté totale et vaine.
“Accours ! j’ai besoin de toi !”. Il n’y a rien de plus émouvant qu’une telle demande et à qui nous la fait, reconnaissant qui nous sommes, nous donnerons tout.
Le débat sur le voile est décidément mal engagé et mal mené. Non pas seulement ou essentiellement parce que les arguments échangés seraient de mauvaise…
Toute rencontre nous affecte et nous transforme irrémédiablement, fait de nous un autre que celui que nous étions.