Bien plus que des réceptacles ou des récepteurs, nous sommes des projecteurs. Et les meilleurs d’entre nous sont ceux qui illuminent le monde de leur propre lumière.
Catégorie : Le monde tel qu’il est
Épouser l’épaisseur du monde. L’embrasser avec amour. S’y plonger sans espoir de retour à des solutions simples. Voilà le défi du temps. C’est ce que dit le :”En même temps”.
Il nous faut réapprendre les catégories de l’important, de l’essentiel, du nécessaire, les dégager de la gangue dans laquelle un système économique aveugle les a engoncées. Abandonner les flacons pour garder les étoiles.
Je me demande s’il n’y a pas là, ancré au plus profond de notre être, une harmonie profonde avec le rythme des saisons : simplicité et repos de l’hiver ; exubérance et richesse du printemps et de l’été : zen et baroque.
Il y a de l’amour dans le dialogue, dans le renoncement à la porte claquée, dans ce temps pris avec gentillesse au rejet du rejet, dans le respect tendre de la pudeur, dans la mise de la pensée au rythme du dévoilement.
Il faut apprendre à voir le monde comme ce nouveau-né de la Nativité, plus puissant que tous les puissants de la terre, mais qui, en ce jour de naissance dans son étable de Bethléem, n’est que fragilité. Il est Dieu mais ne vit pourtant, ne survit pourtant que par l’amour qu’on lui porte, l’attention qui lui est dédiée. Et sans amour, ce dieu mourrait
La puissance est ce débordement, cette tentation de l’abus qui vient comme un vertige à ceux qui ont, ne serait-ce qu’un instant, acquis du pouvoir. Et l’humilité est ce sourire triste et désabusé qui vient aux lèvres de ceux qui assistent à ce débordement.
Est-ce le monde qui est beau et ordonné comme une horloge, ou est-ce nous qui l’embellissons et l’ordonnons du regard que nous jetons sur lui ? Et l’intimité que parfois nous ressentons à son égard découle-t-elle d’une proximité réelle ou n’est-elle que l’expression de notre souhait infantile de n’être pas abandonné dans la solitude de l’univers ?
La fée électricité est la fée rouge, orange ou jaune, chaude, accueillante, réconfortante, qui écarte les ténèbres, disperse les ombres et permet aux hommes et aux femmes de garder courage dans la nuit.
La fée électricité, c’est la flamme de la Petite fille aux allumettes.