“Les gens” est le faux-nez derrière lequel nous nous cachons pour couvrir nos propres désirs, nos propres besoins, nos propres peurs, nos propres errements.
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J’imagine que, répartis un peu partout sur la planète, travaillent jour et nuit de grands ordinateurs géants, qui, informés en temps réel de mes achats, moulinent plus vite que l’éclair pour dénicher, dans le stock des produits vendus par l’enseigne, celui précisément qui jamais ne me sera utile.
Les femmes incarnaient la grâce et la pureté. Que ces nymphes et ces fées aient des poils aux jambes brisait ma compréhension du monde, et avec elle la cage dorée dans laquelle j’avais fantasmatiquement enfermé ces belles (mais finalement pas si parfaites) créatures
L’âge aidant, je comprends qu’on peut très facilement considérer comme excentriques, faits simplement pour choquer et marquer une différence, des comportements ou habillements qui sont en fait originaux
Aucune des deux démarches : celle qui ne s’attache qu’aux similarités et celle qui ne voit que les différences, ne suffit à rendre compte du simul et singulis dont l’humanité, comme le vivant en général, est fait.
Sauf dans le cas des régimes totalitaires (ou la chose est effectivement périlleuse), sortir de la norme sociale n’est pas en soi une cause de rejet. On éprouve au contraire pour ceux qui osent ne pas se conformer une certaine reconnaissance
Si je devais, moi, protéger les hommes, les faibles hommes, de la concupiscence et des errements que suscite en eux la vue et l’existence même des femmes, je ne me contenterais pas de demander à celles-ci de cacher leurs cheveux.
Il y a, dans toute la thématique qui tourne autour de la sobriété, du retour aux productions locales, du rejet de la société de consommation, du primat de la qualité sur la quantité, etc., une évidente coloration conservatrice et, plus précisément, pour nous Français, contre-révolutionnaire et pétainiste.
Avec les animaux comme avec les êtres humains, la caresse, dès qu’elle ne s’impose pas, est bijective, à la fois donnée et reçue, plaisant à qui la donne comme à qui la reçoit. Au point qu’à strictement parler, la caresse ne se donne pas plus qu’elle ne se reçoit ; elle se partage ; elle est un dialogue.