De tout ce que je fais, que resterait-il si nul autre que moi ne pouvait en être le témoin, si j’étais seul à savoir ?
Étiquette : réseaux sociaux
Qui n’a jamais fait l’expérience d’entrer dans une boutique vide et de constater qu’immédiatement après la foule arrive ? Nous sommes profondément, ataviquement, et peut-être à juste titre, des moutons de Panurge.
Etrange propension qui nous pousse à diffuser de l’information déjà diffusée, sans préalablement vérifier son authenticité, sa véracité ou l’honnêteté intellectuelle de la source.
Si la tragédie élève l’âme, c’est qu’elle met en scène des héros guidés par l’honneur, la dignité et la sincérité ; si les réseaux sociaux l’abaissent, c’est que, sous couvert de réalisme, ils décrivent un monde peuplé d’hommes et de femmes vils et indignes de leurs fonctions.
Chasse au lion, chasse à l’homme, c’est toujours le même plaisir malsain de la traque, et cette façon de s’attaquer à la noirceur de l’autre pour oublier la notre.
Mais être vulgaire et ordurier, même quand ce ne sont que des mots, et même quand ces mots ne sont ni des insultes ni des injures, n’est pas rien. La vulgarité, dans le débat et la discussion, dégénère le lien social. Elle le sape insidieusement.
Prédestination et liberté
Dans un monde régi par la prédestination, ce que nous faisons ici bas n’a aucune conséquence sur notre salut ; nous sommes donc totalement libres de notre action.