Le magazine Forbes a publié il y a quelques jours le classement des cent femmes les plus puissantes de la planète. Et certains médias se…
Catégorie : Façons d’être
Célimène et Conchita sont malheureuses. Elles restent au bord de leur vie. Elles sont puissantes et ont prise sur ceux qui les aiment mais il n’y a derrière qu’un grand vide, une grande peur de n’être plus maîtresses d’elle-mêmes. Une grande peur de vivre.
Alerter est parfois indispensable et nécessaire. Mais il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de le faire, et veiller à ne jamais céder à la tentation d’avoir à tout prix raison.
Ce qui nous met mal à l’aise, dans l’affaire, c’est de constater notre lâcheté. Mais plus encore, je crois, de prendre conscience de notre mauvaise foi, de cette propension que nous avons à fabriquer de fausses justifications pour garder bonne conscience.
Il est tellement plus simple de refaire le monde que de faire son ménage, tellement doux de prétexter un monde à refaire pour ne pas faire le ménage chez soi !
J’aime être altérable. J’aime, du frottement avec les autres et avec le temps, devenir autre que je suis, changer, muer. Devenir ce que je n’ai jamais été : un autre moi-même.
Comme souvent dans les choses importantes, c’est le négligé, l’absence d’élégance, le simple, qui, bien que paraissant humbles, peuvent être (mais pas toujours) le signe de la prétention, sinon de l’orgueil.
Il y a le sourire de Gabriel, qu’on voit planer sur les lèvres de l’ange de l’Annonciation, par exemple sur cette jolie statue rencontrée à…