Catégorie : Philo

25 février 2019 / / Emotions

Comment convaincre quelqu’un qui vit dans la caverne creusée par sa peur que ce qu’il voit n’est pas la vérité mais une illusion de son esprit ?

23 février 2019 / / Le monde tel qu'il est
20 février 2019 / / Façons d'être

Attiser la haine et le rejet, les fomenter, est infiniment plus facile,demande infiniment moins d’énergie, que de susciter et d’entretenir l’adhésion et l’amour.

9 février 2019 / / Choses de la vie

Rien de plus asymétrique que le pur et l’impur. Il suffit d’un presque rien d’impur pour que le pur devienne impur ; alors qu’une fois le pur devenu impur, on aura beau y déverser des tombereaux de pur, jamais il ne reviendra à sa pureté originelle.

7 février 2019 / / Philo

Il est poignant de voir la vérité battue en brèche par le mensonge et la démagogie. Mais c’est la trahir et la gangrener que d’utiliser, pour la défendre, des arguments fallacieux dont l’utilisation sape cette valeur qu’on prétend défendre.

4 février 2019 / / On est peu de choses

Dans un monde régi par la prédestination, ce que nous faisons ici bas n’a aucune conséquence sur notre salut ; nous sommes donc totalement libres de notre action.

18 janvier 2019 / / Choses de la vie
1 janvier 2019 / / Philo

La recherche compte sur la raison et la science pour gravir le chemin de la vérité ; l’attente espère le secours divin. Là est peut-être la différence profonde entre Descartes et Pascal. Ça n’est pas que l’un douterait quand l’autre ne douterait pas mais Descartes espère dépasser le doute en s’élevant par la connaissance et la raison quand Pascal préfère attendre que la grâce descende sur lui.

19 décembre 2018 / / Philo

Aussi sophistiqués soient les plans sur la comète, aussi élaborés les scénarios des stratèges, aussi sûrs les prédictions des devins et des augures, le futur est toujours inconnu ; la vie est transition, le temps est transition. C’est pourquoi aussi la vie est aventure et c’est pourquoi aussi elle vaut d’être vécue.

30 novembre 2018 / / Le monde tel qu'il est

Est-ce le monde qui est beau et ordonné comme une horloge, ou est-ce nous qui l’embellissons et l’ordonnons du regard que nous jetons sur lui ? Et l’intimité que parfois nous ressentons à son égard découle-t-elle d’une proximité réelle ou n’est-elle que l’expression de notre souhait infantile de n’être pas abandonné dans la solitude de l’univers ?