Béni soit l’écosystème et le bonheur qu’il promet ! Béni soit le wordwashing !
Improvisations Posts
Il y avait ce matin, du côté de Jussieu où je me promenais, une brocante. Plein de marchands vendant des objets hétéroclites à plein de…
Que ferait-on sans ces visages souriants ou pleurant, ces clins d’oeil, ces coeurs, ces fleurs, qui donnent un peu de chair et d’épaisseur à nos messages écrits
!
Il est tellement plus facile de clore le débat en pointant le ridicule des arguments que de se coltiner la viscosité des choses et d’affronter l’inconfort que cause la reconnaissance de la part de vérité qu’il y a dans le discours de celui qui nous fait face.
Le péché originel, qui n’est pas un péché, mais une façon de dire la condition humaine, est le nom donné au malaise que provoque en nous la conscience de cette apparente contradiction : pour agir bien, il faut porter le mal en soi.
“N’en jetez plus !”, serait-on tenté de dire. A moins que je ne sois le seul à trouver gênante cette surabondance de documents dont la qualité individuelle n’est pas en cause mais dont la masse finit par étouffer.
Voilà pourquoi il faut des rideaux aux fenêtres : non pour cacher nos faits et gestes mais pour que ceux-ci soient sincères et véridiques.
Certains considèrent le corps comme une enveloppe extérieure qui recouvrerait un pur esprit en forme d’ange. Ce que je ressens moi-même, c’est au contraire que le corps n’est pas un autre mais que nous sommes notre corps, notre corps sexué, et que quand nous ne trouvons pas en nous-même cette unité fondamentale, notre douleur est profonde.