Au XVIIè ou XVIIIè siècle, la question de la légitimité politique des femmes, de leur capacité à assumer et exercer des responsabilités politiques, y compris de premier plan, ne se pose tout simplement pas.
Étiquette : femmes
L’homme dont parle la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen n’est pas du tout l’homme générique, l’humain, le représentant de l’espèce ; c’est le mâle, le masculin, l’homme sexué, l’homme qui se différencie de la femme en ceci justement qu’il a des droits et le statut de citoyen.
On peut, comme les constructeurs et les sculpteurs des cathédrales, comme la foule des artistes anonymes, considérer que l’ombre vaut mieux parce qu’elle révèle l’œuvre et qu’il y a plus de dignité, d’honneur et de satisfaction dans l’humilité que dans la course au renom. Peut-être le désir de gloire n’est-il finalement qu’un travers masculin.
Certains considèrent le corps comme une enveloppe extérieure qui recouvrerait un pur esprit en forme d’ange. Ce que je ressens moi-même, c’est au contraire que le corps n’est pas un autre mais que nous sommes notre corps, notre corps sexué, et que quand nous ne trouvons pas en nous-même cette unité fondamentale, notre douleur est profonde.
C’est un étrange paradoxe que de vouloir nous perpétuer dans l’être en commençant par nous abstraire de cette caractéristique fondamentale de l’être : nous sommes incarnés dans des corps d’homme et de femme.
Que Diana Rigg, qui incarna le personnage d’Emma Peel dans le feuilleton Chapeau melon et bottes de cuir, ait pu se sentir « rabaissée, parce que j’étais tellement bien plus que cette simple image de femme sexy », voilà qui m’attriste, plus encore peut-être que sa mort, regrettable mais hélas inévitable.
Le magazine Forbes a publié il y a quelques jours le classement des cent femmes les plus puissantes de la planète. Et certains médias se…
II m’arrive, ces derniers temps, d’aller et surtout de rentrer du bureau à pied. Il fait alors souvent nuit ; les rues sont moins fréquentées…