Étiquette : nature

21 mars 2023 / / Choses de la vie

Nous avions pensé pouvoir échapper à la frénésie et à la compulsion, nous avions espéré ne plus vouloir tout voir, tout toucher, tout visiter, tout manger ; mais à peine sommes-nous sortis du jeûne qui nous avait été imposé que, sans période de viduité, notre appétit d’ogre est revenu, accru encore des frustrations accumulées pendant ces quelques mois de carême.

4 décembre 2022 / / Idées
30 novembre 2022 / / Économie

D’un côté comme de l’autre, le marché est inopérant, ou plutôt mal opérant : il risque d’affamer les foules et de détruire toute vie sauvage pour permettre à quelques privilégiés de continuer à mener grand train. Il faut donc lui substituer des dispositifs hors marché, des dispositifs centraux et étatiques fondés sur la redistribution sociale et la norme.

5 août 2022 / / Le monde tel qu'il est

Il nous faut de la magie. Non pour nous rassurer, pour jeter un baume apaisant sur nos craintes et nos blessures ; mais au contraire pour nous troubler, pour semer le doute en nos esprits sûrs d’eux, de leur supériorité et de leur maîtrise des choses.

2 mai 2022 / / Idées

Parce qu’il n’est ni le sentier, ni la route, le chemin est l’idéal retrouvé du paradis perdu : l’équilibre harmonieux entre les hommes, les femmes et le reste de la nature.

18 avril 2022 / / Idées

Rien de moins naturel que la sobriété. Elle est effort, elle est tension. Jamais elle ne s’assoupit ou ne se laisse aller. Elle est une retenue attentive et jamais endormie, un de ces serviteurs, de ces vierges sages veillant sans cesse au retour de leur maître dont parlent Luc et Matthieu.

23 août 2021 / / Idées

C’est du musée que naît la plainte parce qu’il nous fait regarder ce que nous voyons tous les jours sans le voir.

15 mars 2021 / / exercices de style

J’ai marché, marché, marché. Marché jusqu’aux limites lointaines de la ville, là où celle-ci s’arrête pour laisser place à autre chose : des champs, des…

17 avril 2020 / / poème

Mais sans mots pour décrire la profondeur des gouffres,
La fraîcheur de l’eau ou l’éclat des étoiles,
Sans mots pour raconter la douceur de la brise,
Le parfum du jasmin et la splendeur des choses,
Sans mots pour conjuguer le verbe aimer,
Quelque chose, à jamais, manquera : un gâchis.

16 février 2020 / / On est peu de choses

Quand nous prétendons dominer l’incroyable nature, nous l’avons d’abord réduite au presque rien accessible à notre intelligence et à nos moyens.