Le même son, exactement le même. Et c’est tantôt la moiteur d’un été en Provence, tantôt l’odeur rassurante d’un pot-au-feu qui se prépare.
Catégorie : On est peu de choses
Il est bien nécessaire, le grand nettoyage de printemps. A chaque Pâque, à chaque jour, à chaque instant, balayer la poussière et laisser le souffle de l’esprit balayer nos certitudes et rassurances
Quand nous prétendons dominer l’incroyable nature, nous l’avons d’abord réduite au presque rien accessible à notre intelligence et à nos moyens.
Et que, étant grains de poussière infiniment fragiles et périssables, nous soyons capables de tant de choses extraordinaires (en parallèle, hélas !, de tant de choses hideuses) accroît plus que ça ne diminue mon émerveillement étonné.
Peut-être est-ce cela, l’incorruptibilité : non pas une incapacité à être corrompu faite d’insensibilité mais, comme la chasteté, une capacité rayonnante à traverser les choses sans être sali par les pensées des autres.
La beauté du monde, la beauté de la création, comme celle du coquelicot, restent à jamais un miracle, devant lequel nous sommes comme le Ravi.
l’homme manquerait à son devoir, à ces talents dont parle Mathieu, s’il ne se lançait pas dans l’aventure consistant à explorer l’univers, à se mettre sur la pointe des pieds pour chercher ce qui est au-delà. En ne menant pas cette quête, qui est inscrite au plus profond de ses gènes, il serait indigne de lui-même.
Il faut apprendre à voir le monde comme ce nouveau-né de la Nativité, plus puissant que tous les puissants de la terre, mais qui, en ce jour de naissance dans son étable de Bethléem, n’est que fragilité. Il est Dieu mais ne vit pourtant, ne survit pourtant que par l’amour qu’on lui porte, l’attention qui lui est dédiée. Et sans amour, ce dieu mourrait
Prédestination et liberté
Dans un monde régi par la prédestination, ce que nous faisons ici bas n’a aucune conséquence sur notre salut ; nous sommes donc totalement libres de notre action.