Célimène et Conchita sont malheureuses. Elles restent au bord de leur vie. Elles sont puissantes et ont prise sur ceux qui les aiment mais il n’y a derrière qu’un grand vide, une grande peur de n’être plus maîtresses d’elle-mêmes. Une grande peur de vivre.
Improvisations Posts
Peut-on, quand la nuit vient, ne pas vouloir – peut-onNe pas vouloir atteindre les étoiles ? Peut-on, sur le rivage assis, face à la mer,Ne…
Pour devenir quelque chose le dé Doit renoncer à être tout. Un deux trois quatre cinq six ont des chances égales Et pourtant ! Un…
Notre capacité à être heureux dans le malheur du monde fache les hypocrites et provoque la colère des totalitarismes religieux et laïques qui voudraient que le monde forme un bloc, mais elle est profondément ancrée en nous et se confond avec l’étincelle de la vie.
La difficulté, en effet, avec le vrai futur, c’est qu’il n’est prévisible que dans un cadre d’hypothèses ; mais qu’en dehors de ce cadre, il est foncièrement imprévisible.
Étant enfant, j’allais avec mon grand-père À Verdun et à Vaux, et puis à Douaumont, Et à la Voie sacrée et au Chemin des Dames,…
C’est ainsi que les fleurs disparaissent, et avec elles l’épaisseur du monde qui se réduit au plan unique de la carte si ce n’est à la seule ligne du chemin.
Alerter est parfois indispensable et nécessaire. Mais il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de le faire, et veiller à ne jamais céder à la tentation d’avoir à tout prix raison.