Le privilège du plus fort, le vrai privilège du plus fort, n’est pas de pouvoir imposer sa loi ; il est d’être celui, il est d’être l’unique qui, parce qu’il n’en a pas besoin, peut vraiment proposer la paix.
Étiquette : Tsimtsoum
Dans l’arrêt de la main et dans la retenue, quelque chose peut naître, qui n’était ni nécessaire, ni attendu. Et c’est ainsi que paraît l’autre grâce : dans le vide et le silence volontairement laissés, dans l’attente qui se répand, l’altérité, la création, le divin, peuvent advenir, en une répétition du Tsimtsoum initial.
Du vélo, dans une grange pourtant emplie de ses affaires, elle n’a pas voulu. Peut-être un jour me dira-t-elle pourquoi. Et peut-être, je l’espère, aura-t-elle un jour, elle qui ne manque pas de courage, celui de lui faire une place.
C’est dans le silence de Joseph, dans le silence des hommes (et la parole des femmes), que l’évangile advient.
Telle est la nature de la clarté du jour, et de cet autre delight qu’est le bonheur : il faut être prêt à la nuit pour que la lumière renaisse ; être prêt à tout abandonner et à ne rien retenir pour que le plaisir advienne ; être prêt à tout perdre pour que l’amour vive.
Qui refuse l’imperfection, qui ne la chérit pas, qui exige la pureté et l’immaculé refuse au bout du compte la création et la vie, se perdant dans l’idolâtrie d’une image qui jamais n’adviendra à l’existence.
La puissance est ce débordement, cette tentation de l’abus qui vient comme un vertige à ceux qui ont, ne serait-ce qu’un instant, acquis du pouvoir. Et l’humilité est ce sourire triste et désabusé qui vient aux lèvres de ceux qui assistent à ce débordement.
Je participais hier (et encore aujourd’hui) à une sorte de séminaire de réflexion sur le service public et son évolution. Ce qui frappait, dans les…
K. et moi discutions hier soir, même si le mot n’a pas été prononcé, de l’avidité, thème qui lui est cher et dont elle…